Petit suplément sur le Bouddhisme :

Nota : Additif sur la civilisation grecque suite à la lecture de :

Le bouddhisme d’Edward Conze, édition Payot – 1.971.

Bien que cet ouvrage soit relativement rebutant par son écriture tarabiscotée, j’ai réussi à en extraire quelques informations complémentaires sur le bouddhisme.

○ Le Hinayana ou Petit Véhicule : Ce courant de pensées a été appelé péjorativement « Petit véhicule », car attaché à l’école des anciens. Pour ce courant de pensée les écrit postérieurs à – 480 ne sont pas authentiques.

○ Le Mahayana ou Grand Véhicule : Ce courant de pensées spécule sur les interprétations de la doctrine du maître. Suite au décès du maître certains écrits auraient été mis de coté, d’aucuns dans le « Monde inférieur », et ne furent révélés qu’ultérieurement par des anonymes, pour la plupart, car la modestie contribue à l’élévation de l « âme » ! Les anciens sûtras ont été révélés par le « Corps de Bouddha », les nouveaux ont été transmis par son « corps de jouissance », ou « corps de Dharma » (.Dharma = doctrine, en opposition avec Abhidharma = nouvelle doctrine.), substance pensante dont les 2 autres corps dépendent. Le troisième est le « corps surnaturel », être créé magiquement et qui pratique l’enseignement du Bouddha.

L’on peut se demander si les chrétiens ne se sont pas inspirés du Mahayana : le corps de Dharma serait le « Seigneur », le Corps de Bouddha serait l’équivalent de Jésus, et le Corps surnaturel serait de « saint Esprit » !

   ○ Le Lamaisme, ou Bouddhisme tibétain : Le bouddhisme tibétain comporte 4 écoles :

• Ecole ancienne, ou Nyingmapa dont l’origine remonte au VIII^ème siècle. Selon la légende le yogi indien Padmasambhava soumit esprits et démons tibétains et les convertit au Bouddhisme et en fit des divinités « dhrmapala » gardiens des dogmes bouddhistes.

• Ecole sakyapa : fondée en 1.073 par de renommé philosophes, cette école prit de l’importance au XIII^ème siècle et dominat pratiquement tout le territoire tibétain et l’hiérarque Pag-pa-lama (.1.235 à 1.280.) fut l’initiateur des tantras – textes &ésotériques d’époque médiévale sanskrits et tibétains recélant des secrets et des méthodes permettant d’atteindre rapidement le nirvana sans passer par le long cycle des réincarnations ; main ces méthodes sont réputées dangereuses pour les non inities et doivent être obtenues d’un maître. – sous la bienveillance du khan Qubilaï, sont disciple.

• Ecole Kagyüpa : Le yogi Marpa au XI^ème siècle qui traduisit les textes bouddhistes indiens, fonda cette école grâce à la magie noire bön pour venger sa famille. Il développa la pratique tantrique et fit de son élève Milarepa le chef de l’école. L’une des branches de cette école est connue sous le nom de Karma-kagyü et est à l’origine des « tulku » (.khubilgan en mongol.), maîtres réincarnés.

• Ecole gelugpa : Fondée par le lama Tsong Khapa (.1.357 à 1.419.) qui donna de l’importance aux canons du « Vinaya » - code éthique des moines – et il mit en relief l’étude des textes philosophiques des savants bouddhistes au détriment de l’étude des tantras. Cette école domina le Tibet au XVI^ème siècle et se répandit en Mongolie, en Transbaïkalie et en Sibérie méridionale entre le XVI^ème & XVIII^ème siècle et est encore dominante au XXI^ème siècle.

• Divinités bouddhistes :

  1. Yamantaka : Nom qui vient du sanskrit « yama » (.seigneur des morts.) et « antaka » (.qui extermine.). Cette divinité « qui extermine le seigneur de la mort » est censée avoir tué le dieu de la mort et peut combattre les maux et les poisons.

  2. Tara : « Celle qui aide » en sanskrit peut prendre 21 formes différentes, les plus utilisées sont celles de la Tara verte qui symbolise la délivrance, et la Tara blanche incarne le Verbe. Présente dans le panthéon hindou en tant qu’avatar de Shakti, l’épouse de Shiva, Tara est pour les bouddhistes tibétains la parèdre du bodhisattva Avalokiteshvara (.ou Avalokitésvara.).

  3. Maitreya : Nom donné par les Tibétains au Bouddha du futur qui doit apparaître lorsque l’enseignement du Bouddha Sākyamouni (.ou Sakyamuni / Bouddha historique.) aura disparu et devra refaire tourner la Roue de la Loi.

○ Religion de tolérance :

De nombreux bouddhistes pensent que : « Pourquoi s’indigner quand les Bouddhas sont insultés ? Les Bouddha ne sont pas insulté par les blasphèmes » !

Les judéo-chrétino-musulmans devraient s’en inspirer !

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