L'Egypte et ses débuts dynastiques :

 

 

 

 

Compléments d’informations suite à la lecture des livres suivants :

 

  1. « Djéser et la lllème dynastie » de Michel Baud – 2.007 – éditons Pygmalion.

  2. « Histoire du Sahara et des Sahariens » de Bernard Nantet – 2.008 – éditions Ibis Press.

  3. « L’Egypte au temps des pyramides » de Guillemette Andreu – 1.994 – éditions Hachette.

  4. « Dictionnaire des dieux et des mythes égyptiens » de Roland Harari et Billes Lambert – 2.002.

 

 

 

 

Période Prédynastique (.Complément des chapitres précédents.) :

 

Dès la Culture Badarienne (.v - 5 000 à v - 4 000 / Sud de l’Egypte / de la cité de Badari.) sont attestés le commerce avec le Tibesti (.perles.), avec le Sinaï (.turquoise.) et les rives de la mer Rouge (.coquillages.). Ainsi, suite à ces échanges, apparaît en Egypte des céramiques à anses ondulées typique des terres cuites de Palestine.

Entre – 3.500 et – 3.200 les échanges commerciaux entre la Haute et la Basse Egypte se multiplient, ce qui contribue à une uniformisation culturelle de plus en plus marquée. Toutefois l’inhumation des morts sous l’habitation reste une pratique typique des habitants du Delta.

Au début de l’Amratien (.ou Nagada inférieur, ou Nagada l / voir chapitre 1 / v – 4.000 à v – 3.700.) certaine sépultures dotées d’offrandes côtoient les premières sépultures pour animaux, elles aussi dotées d’offrandes. Au Nagada ll (.ou Guerzéen. / de vers - 3.700 ou de vers - 3.500 à v – 3.150.), alors que l’aridification s’est accrue, cette culture qui se propage vers le nord et vers le sud commence à entreprendre des travaux d’irrigation. Apparition de la houe, multiplication des villages dotés d’un édifice religieux et d’une habitation spécifique pour le chef de village qui est chargé de la défense et du stockage les aliments. Fabrication des premiers vases et de palette à fard en pierre.

A l’époque prédynastique de nombreuses villes sont déjà connues tels que Nagada, Noubt, et Hierakonpolis (.ou Nekhen.) en Haute-Egypte et Abydos, Thinis (.ou This.) en Basse-Egypte. Certains noms de souverains nous sont connus tels que Scorpion l et ll, Taureau, Eléphant dont le règne précède celui de Narmer (.ou Poisson-Chat.). Les chambres d’approvisionnements et de stockage funéraires qui recèlent des aliments et des vêtements apparaissent v – 3.250 dans la tombe de Scorpion ler à Abydos. Les tumulus sont parfois accompagnés de personnes sacrifiées collectivement. Le nombre des sacrifiés décroîtra sous la première dynastie, passant de 326 corps pour le mastaba de Djer à 26 pour celui de Qa’a, puis disparaître complètement à la fin de cette dynastie.

Au Nagada lll (.v - 3.150 à – 2 650.) les échanges commerciaux avec la Palestine s’étendent au vin et à l’huile d’olive ; ces ingrédients ont été retrouvés dans la tombe royale de Scorpion ler à Abydos. L’influence égyptienne est devenue significative à Gaza, Ashkelon, Ein Besor, Halif, Erani, Arad et Megiddo, et est exploité à l’Est du Néguev le cuivre du Feinan (.a la période dynastique le Néguev s’arridifie entre v – 2.700 et – 2.600, ce qui entraînera une diminution importante du nombre des habitants jusque vers – 2.350 et ce qui incitera le développement du commerce maritime, plus particulièrement avec Byblos vers la fin de la seconde dynastie.).

 

Nota : Au Sinaï, la vallée du « ouadi Maghara » - Vallée des Cavernes – est connue dès l’époque prédynastique par les Egyptiens et les Cananéens. L’exploitation de la turquoise, du cuivre et de la malachite se fait à l’aide de percuteurs en dolérite et d’outils en cuivres. Son exploitation deviendra soutenue sous la troisième dynastie, mais les Egyptiens seront confrontés à des nomades sous la quatrième dynastie, les « Iountiou », et sous la cinquième, les Mentjou.

 

Période dynastique :

 

C’est vers – 3.100, au début de la période Thinite (.ou archaïque ou Nagada lll.) que le nom des souverains est précédé du nom du dieu-faucon « Horus », et afin de renforcer le coté divin du souverain, lors de son sacrement ont lui attribue un nom de règne qui le sacralise et remplace son nom de baptême qui est celui d’un simple mortel. Le pharaon est appelé « Nésout, ce qui signifie « Roi ».

Dès l’Ancien Empire, à coté des textes sacrés se développe une littérature composée de contes populaires et de romans, ainsi que des œuvres scientifiques : astronomiques, médicaux et mathématiques ; ainsi sont mis au point le système décimal et des mesures de longueur tel que la coudé (.52,36 cm.) et le Khet qui vaut 100 coudés.

Les 2 premières dynasties inhument leurs morts à Abydos, près de la ville de This (.période dite Thinite.). C’est à cette époque qu’est fondée Memphis ou se trouve la cité de Saqqara (.ou Saqqarah.). Dans le Sinaï se multiplient les expéditions principalement l’hiver afin d’exploiter les gisements de turquoise et de refouler les Bédouins. C’est à la fin de la seconde dynastie que Memphis s’affirme au détriment d’Abydos.

L’usage de hiéroglyphes a permis la mise en forme d’une langue officielle utilisée par la noblesse et le clergé, l’usage de l’écriture s’étendra aux classes moyennes qu’au Moyen Empire.

Les débordements du Nil fait suite à la crue en juillet du Nil Bleu et de l’Atbara (.ou Atbarah.).

 

Période Thinite

 

Première dynastie : Les tombes d’Abydos sont couvertes d’un simple tumulus de forme carré ou conique ou en escalier ce qui est sensé représenter la montagne primordiale ; ces tumulus sont constitués de déblais provenant des appartements funéraires et sont entourés d’un mur de briques crues, puis progressivement ces tumulus évoluent en mastaba carré ou le plus souvent rectangulaire. Dès le règne de Narmer (.Narmer = Poisson-chat / ou Méni, ou Ménés.), fondateur de la première dynastie, les défunts royaux sont inhumés avec des jarres dotées d’un étiquetage en ivoire ou sont inscrit le nom du pharaon et le contenu du récipient, tous ces jarres devaient contenir l’indispensable pour la vie dans l’au-delà du mort, c'est-à-dire principalement des produits alimentaires. Michel Baud soupçonne Narmer d’avoir posé les bases d’un calendrier événementiel afin d’établir un mémento, sorte d’annales, des règnes successifs qui met en relief les actes majeurs de chaque règne. Sur un schiste du temple de Nékhen (.ce temple de Hiérakonpolis / Nékhen fut réalisé sous les llème et lllème dynasties et resta actif pendant tout l’Ancien-Empire.) Narmer fut représenté comme un « Dieu vivant ». Ce n’est que vers – 2.900 qu’est précisé dans la titulature royale « roi de Haute et de Basse-Egypte », mais ce n’est que quelles années plus tard que « roi de Haute et de Basse-Egypte » sont représentés par la déesse vautour Nekhbet originaire d’el-Kab (.ou Nekheb, actuelle Kom-el-Ahmar, l’une des plus anciennes ville d’Egypte ou l’on relève des traces humaines remontant à vers – 6.000 ans ; Nekhbet, déesse protectrice, est représentée par la partie blanche de la couronne de pharaon.), symbole de la Haute-Egypte, et la déesse cobra Ouadjit (.ou Ouadjet, Déesse de la fertilité qui est symbolisée par la partie rouge de la couronne de pharaon.), originaire de Bouto dans le Delta et qui représente la Basse-Egypte.

Jusqu’à présent la brique crue reste le seul matériau de construction. Ce n’est que vers le milieu de la première dynastie que l’usage de la pierre s’impose dans un nombre très restreint de chambres funéraires et parfois pour la réalisation des marches d’accès à la chambre funéraire. Le revêtement en pierre calcaire du tombeau du pharaon Ninetjer à Saqqara reste une exception.

C’est sous le règne du successeur de Narmer, Aha, que le territoire entre la première et la seconde cataracte est investi par les Egyptiens. En effet pour sécuriser le Sud du pays des expéditions militaires sont lancées très probablement sous les règnes de Aha et de son successeur Djer entraînant une raréfaction des populations dans le pays de « Ouaoua » (.Basse Nubie.) Eléphantine et la deuxième cataracte. Ces actions permettaient un accès convenable aux ressources en or, en cuivre et au bois précieux.

Signification du nom des pharaons : Aha = Le combattant ; Djer = Le fort ; Qa’a = Le brave.

 

Deuxième dynastie : Apparition du poste de « Djaty », sorte de premier ministre ou « vizir ». C’est pendant la seconde dynastie que l’Egypte est divisée en « nomes », ou territoires administratifs qui correspondent aux territoires qui étaient sous le contrôle de grandes cités-états de l’époque prédynastique. Le pharaon Hetepsekhemouy est le premier souverain à être inhumé à Saqqara près de Memphis (.cette ville se trouve à la frontière entre « Haute » et « Basse-Egypte ».), son tombeau à été clos par son fils Raneb (.ou Rêneb.). Sous la seconde dynastie les appartements souterrains des pyramides comportent de nombreuses galeries avec accès sur l’extérieur au niveau du sol et comptent de nombreux magasins ou sont stockés les vivres nécessaires pour la vie dans l’au-delà et y sont aménagés toilette, bain et cuisine.

Petit centre urbain depuis l’époque de Nagada ll, Eléphantine devient dans la seconde moitié de la seconde dynastie une base militaire servant au contrôle du Nil et de base de départ pour les expéditions en Nubie (.Nubie : de « Nub » qui signifie « Or » dans l’Egypte antique.). Le contrôle du Nord de la Nubie devient effectif jusqu’à Bouhen (.Bouhen deviendra un comptoire commerciale sous Chéphren de la IVème dynastie, mais sera abandonné sous la Vème dynastie suite à la venue de nouvelles populations et le territoire égyptien se repliera au niveau d’Elèphantine.) juste au Sud de la seconde cataracte, ainsi peut débuter l’exploitation des mines d’or dans le ouadi Allaqi et du granit à Toshka à quelques kilomètres au Nord de Toshka.

C’est probablement à la fin de la seconde dynastie que s’impose le cartouche pour enserrer la titulature des pharaons, le titre de « fils de Rê » n’apparaîtra dans les cartouches que sous la quatrième dynastie.

Signification du nom des pharaons : Sekhemib = Puissant de cœur ; Ninetjer = De par Dieu ; Nebrê = Rê est mon maître ; Hetepsekhemouy = Les deux puissances sont en paix – entendre Haute et Basse Egypte - ; Khasekhemouy = Les deux puissance sont apparus en gloire.

 

Ancien empire v - 2 650 à v - 2 150 :

 

Troisième dynastie :

Sous la troisième dynastie, les travaux de construction semblent redoubler pendant les périodes d’inondations alors que les travaux agricoles sont abandonnés et que le Nil devient facilement navigable, facilitant ainsi le transport des matériaux de construction. La nécropole des notables d’Hélovan active sous les ler et llème dynastie est abandonnée au début de la lllème dynastie au profit de celle de Saqqara.

L’usage des appartements souterrains sous la pyramide de pharaon se propage sous la troisième dynastie, toutefois leur volume régresse sous Sekhemkhet avant de disparaître sous Khaba, ces appartements sont alors transférés dans la chapelles de culte placée à l’extérieur de la pyramide.

Le pharaon Sanakht (.Puissant Protecteur.) mesurait environ 1,86 m, et fut considéré comme un géant par Manéthon (.qui vécu au lllème siècle avant notre ère / prêtre d’Héliopolis et historien qui, dans son « Ægyptiaca », classa les règnes des pharaons en 30 dynasties, usage encore en vigueur.) et Erathostène (.ou Eratosthenês / v – 276 à v – 194 et qui fut directeur de la bibliothèque d’Alexandrie, mathématicien – il fut le premier à mesurer la circonférence de la Terre de façon presque parfaite – et il est l’auteur d’une chronologie.). Ce Sanakht (.ou Sanakht Nebka.) c’était installé à Abydos alors que Djéser pris pour résidence Saqqara. Compte tenu de ce fait ainsi que de quelques découvertes archéologiques Michel Baud estime que Djéser (.ou Djoser, ou Netjeykhet, ou Netjerikhet / Netjeykhet signifie « Cops divin » / le début de règne de Djéser ne débuterait pas v – 2.630, mais v – 2.650.) aurait régné avant Sanakht et aurait été en conséquence le fondateur de la troisième dynastie (.voir « Djéser et la lllème dynastie » pages 60 et 88.). Il serait même probable que Khaba aurait succédé à Djéser et que Sanakht n’aurait régné qu’après Khaba (.Khaba = Ba glorieux, ou Ba lumineux.). Djéser serait le fils de Nimaâthap, une, ou l’une, des épouses de Khasekhemouy. C’est sous le règne de Djéser que les inscriptions hiéroglyphiques se stylisent et prennent une forme plus esthétique. Ce nouveau style d’écriture se pérennisera pendant toute la période pharaonique. C’est également sous Djéser que se généralise l’emploi de la pierre pour les monuments religieux et funéraires, dorénavant la brique crue ne sera plus utilisée que pour les habitations, même princières. L’usage de la pierre a l’avantage de constituer une « demeure pour l’éternité » ; et le culte quotidien en l’honneur du défunt doit garantir sa survie après la mort. Imhotep fut désigné comme étant le « prêtre du Maître d’Héliopolis », tout comme tous les autres maîtres-d’œuvres qui lui succéda. Le dieu Atoum fut désigné comme « Maître d’Héliopolis », « Maître de la Terre » et « Grand des voyants » car il aida les prêtres à scruter les astres. C’est lors de la quatrième année de règne de Djéser qu’est ordonné la création d’un complexe rectangulaire nommé « Qebeh-netjerou » (.Rafraîchissement des dieux.), et que l’on peut penser qu’il s’agit du complexe funéraire de Saqqara. Le site de Saqqara avec la pyramide de Djéser provoquera la curiosité sous le Nouvel Empire, et plus encore à l’époque Saïte. La documentation sur le ministre et architecte de Djéser, Imhotep, date du Nouvel Empire dont plusieurs textes idéalisent, voir divinisent ce personnage en le déclarant « fils de Ptah » et son culte restera actif pendant la domination romaine, et ce propagera jusqu’en Italie.

La pyramide de Djéser fut réalisé semble-t-il en six phases, au départ a été prévu l’érection d’un mastaba de 63 m de coté et de plus de 8 m de hauteur avec une chambre funéraire enfouie à 28 m de profondeur, puis se succèdent une série d’agrandissements pour aboutir à la pyramide finale qui comporte 6 degrés. La pyramide de Djéser est accompagnée de tombeaux indépendants ou furent inhumé des femmes et des enfants, acte qui rappelle les inhumations multiples et collectives du passé. A sa mort Djéser devint un Osiris et un parent d’Horus, pour ne pas dire son double.

Sous la Troisième dynastie l’administration devient plus complexe, mais les titres des ministres ont des sens qui ne permettent pas de cerner avec exactitude leur fonction (.exemple : directeur de palais, directeur du trône, prêtre-sem, lecteur ami de la maison, chef des pât, prince, etc….), et encore moins l’organigramme du gouvernement. Il ressort quelques organisations tel que le ministère du grenier chargé de la collecte des impôts en produits agricoles ou l’on distinguait la « Maison blanche » pour la collecte en Haute-Egypte et la « Maison rouge » pour la Basse-Egypte ; cette double institution crée à l’époque Thinite devient sous Djéser la « Double Maison-blanche » placée sous l’autorité du « chef du double trésor ». Autre ministère, celui des travaux chargé de la construction et de l’entretien des complexes funéraires, des temples et probablement l’exploitation des mines. Est également constitué un bureau de la redistribution qui est l’ancêtre du ministère de la gestion créé sous la IVème dynastie. Le seul privilège accordé à la famille de pharaon sous la troisième dynastie est la direction des armées et des diverses expéditions. Eléphantine, qui est située sur une île, devient une ville administrative, artisanale et une réserve alimentaire suite à la construction de silos. Cet essor urbain est rendu possible par la diminution en intensité des crues du Nil qui libérèrent ainsi de nouvelles terres.

Sous le pharaon Houni le ministre Metjen développa l’agriculture dans le Delta et poursuivit son œuvre sous le fondateur de la quatrième dynastie, Snéfrou. Au Louvre une stèle représente un roi nommé « Qahedjet » (.Qahedjet = Elevé d’une couronne blanche.), l’on ne sait s’il s’agit de Houni ou d’un autre souverain méconnu !

 

Nota : Les sarcophages de Djéser, Sekhemkhet (.ce qui signifie « Corps Puissant » / sa pyramide resta inachevée et le sarcophage qui semblait être intacte fut découvert vide en 1.954.) et Khaba ou été retrouvés vide par les archéologues.

 

Quatrième dynastie :

La région de Ouaouat entre la première et seconde cataracte se repeuple progressivement – mais elle ne se repeuplera pas de façon significative avant la fin de la Vème dynastie -, et sous Snéfrou une expédition aurait permis de ramener 7.000 captifs et 20.000 têtes de bétail.

Sous la quatrième dynastie se sont les « fils royaux » qui deviennent les gestionnaires de l’empire. Le premier ministre dit « Djaty », ou vizir, contrôle les « grandes cours » : les travaux, les expéditions, la gestion du trésor et des archives et le grenier – imposition en produits agricole -. A partir de la quatrième dynastie la mère de pharaon est inscrite sous la forme de « Mout nésout » (.Mère du souverain.).

Lors des inhumations parmi les offrandes disparaissent les couteaux de cérémonies, la massue et la palette à fard. Les pièces d’approvisionnement et de stockage dans les pyramides disparaissent dès le règne de Snéfrou pour être placées à l’extérieur du monument funéraire.

 

Nota : A la fin de l’Ancien Empire des expéditions en Basse Nubie et au pays de Yam sont lancées par les gouverneurs d’Eléphantine ; par Irkouf vers – 2.250 puis vers - 2.245 et par Pépinakht vers – 2.200 qui s’opposa aux nation de Ouaouat et d’Irtjet.

 

 

 

 

Saqqara - entrée
Saqqara - entrée
Saqqara - Vue en plan
Saqqara - Vue en plan

 

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Selon Lucilio Vanini  (.ou Giulio Cesare Vanini / 1.585 à 1.619.) « l’homme pourrait descendre des singes »

 

 

 

Paul D’Holbach a écrit :

 

« O homme, ne concevras-tu jamais que tu n’es qu’un éphémère » !

 

&

 

Le christianisme c’est « un tissu d’absurdités, de fables décousues, de dogmes insensés, de cérémonies puériles, de notions empruntées des Chaldéens, des Egyptiens, des Phéniciens, des Grecs et des Romains ».

Il rejoint de La Mettrie en affirmant qu’il n’y a pas de liberté puisque la pensé n’est qu’un aspect de la matière.

 

 

 

Pour  Emmanuel Kant le devoir moral est un principe universel valable pour tous les humains et en toutes circonstances, c’est pour cette Raison qu’il préconise le rigorisme au détriment du pragmatisme et il dénonce ceux qui font le bien par convenance et plus particulièrement ceux qui font le bien par intérêt – il penser ici à ceux qui font le bien dans l'unique espoir de parvenir au Paradis et non pour répandre le bien - ce qui n’a aucun sens moral. L’Eglise catholique portera Kant à l’Index !

 

 

Remarque de l’auteur :

Selon Kant un bon chrétien mène naturellement une vie honnête et humain. Socrate posa la question :

« Est-il plus avantageux de paraître juste que de l’être vraiment » ?

Kant semble répondre 2.200 ans plus tard au philosophe grec en affirmant que ceux qui font le bien par crainte de Dieu sont de mauvais chrétiens car ils réfrènent, ou réduisent au maximum leurs perversités et leurs actes répréhensibles uniquement par peur de l’enfer, hors se sont ces mauvais chrétiens qui ont du mal à contrôler leurs bas instincts qui prétendent à qui veulent les entendre, que l’athéisme est la porte ouverte à toutes les dérives, hors

les athées n’ont pas de leçons à recevoir de ces êtres immondes

prêts aux pires exactions, qu’ils soient chrétiens, musulmans ou judaïsants.

 


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Voir le rapport 2 013 de l'IHEU

«Freedom of Thought

Report 2013 »

 

Les athées sont exécutés dans 13 pays musulmans et discriminés partout dans le monde, y compris en Europe !

 

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A lire :

La construction de Jésus

De Bart Ehrman

 

aux éditions H & O

 


Chez le même éditeur voir les autres ouvrages sur les religions

 

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